Activité d’équipe – Déclencheurs émotionnels

Cette activité nous aide à comprendre nos propres déclencheurs émotionnels afin de choisir une réponse efficace au lieu de réagir à l’émotion. 

Temps requis

Environ 30 minutes, selon la taille du groupe.

Préparation 

Avant la rencontre, envoyez à chaque participant la feuille de travail — Déclencheurs émotionnels | PDF.

Formulation suggérée 

Les déclencheurs sont des réactions automatiques à des stimuli précis. Les déclencheurs peuvent être des personnes, des lieux ou des choses, ou même des odeurs, des mots ou des couleurs. Les déclencheurs émotionnels sont des réactions automatiques à la façon dont les autres expriment leurs émotions, comme la colère ou la tristesse. 

Par exemple, vous pouvez peut-être interagir sans problème avec une personne en colère, mais vous trouvez peut-être difficile de traiter avec une personne qui pleure. L’inverse peut être vrai pour d’autres personnes. 

Les déclencheurs émotionnels stimulent toujours notre propre réaction émotionnelle. Par exemple, si nous sommes presque toujours inconfortables quand quelqu’un pleure, cela signifie que les pleurs constituent un déclencheur émotionnel. Si nous ne réagissons pas toujours à la colère avec nos émotions, à moins d’être en danger, la colère ne constitue pas un déclencheur. 

Les déclencheurs sont liés à nos pensées, à nos expériences et à nos souvenirs. Nous établissons un lien entre une interaction antérieure associée à un déclencheur émotionnel semblable et la situation actuelle. 

Si vous aviez peur des clowns lorsque vous étiez enfant, voir un clown aujourd’hui pourrait déclencher l’émotion de la peur. La réaction n’a rien à voir avec la personne qui porte le costume de clown. Le clown évoque plutôt vos souvenirs et vos pensées liés à une expérience passée. 

Nous sommes plus susceptibles de blâmer la situation ou la personne si nous ne comprenons pas pourquoi nous réagissons de cette façon. Par exemple, nous pouvons dire que le clown est effrayant, mais la personne vêtue du costume de clown n’a rien d’effrayant. 

  • Nous avons toujours une pensée avant que nos émotions ne surgissent.

  • Nos souvenirs et nos expériences passées influencent nos pensées.

  • Lorsque nous avons des réactions émotionnelles semblables à certains comportements, comme pleurer ou être en colère, ces comportements peuvent déclencher nos pensées.

  • Lorsque nous comprenons quelles pensées déclenchent nos réactions émotionnelles, nous pouvons les changer et opter pour une réaction plus utile.

Lorsque nous comprenons que les gens n’ont pas tous peur des clowns, nous pouvons prendre du recul et nous interroger sur ce qui a déclenché notre réaction. L’intelligence émotionnelle comprend la capacité de séparer nos réactions émotionnelles automatiques de nos actions. 

Commençons par la première activité proposée dans votre document. Ne craignez pas de remplir le questionnaire en toute honnêteté, car vous n’aurez pas à nous faire part de vos réponses. En parcourant la liste des déclencheurs émotionnels potentiels énumérés dans votre document, notez ceux qui sont susceptibles de provoquer une réaction chez vous. Bien que les circonstances et votre état d’esprit puissent intensifier votre réaction, le simple fait de lire un de vos déclencheurs suffit généralement à vous faire ressentir des émotions. Veuillez effectuer le premier exercice maintenant. 

[Laissez aux participants le temps de faire le premier exercice.] 

Si vous avez reconnu plusieurs déclencheurs, ne vous en faites pas. Les exercices suivants devraient vous aider à mieux les gérer. 

Passons maintenant au deuxième exercice; cette fois, attardez-vous aux émotions qui ne sont pas des déclencheurs pour vous. Ce sont des émotions négatives que vous avez plus de facilité à gérer. Dans cet exercice, vous devez déterminer ce qui rend ces émotions faciles à gérer pour vous en analysant votre façon d’aborder ces comportements ou d’y penser. Veuillez effectuer le deuxième exercice maintenant. 

[Laissez aux participants le temps de faire le deuxième exercice.] 

Qui aimerait nous faire part du processus de pensée qu’il applique lorsqu’il gère une émotion négative? 

[S’il y a peu de volontaires, vous pouvez simplement lire les exemples sur la feuille de travail, puis poursuivre avec ce qui suit.] 

Ce que nous comprenons, c’est que ce n’est pas le comportement qui déclenche la réaction en nous. C’est plutôt la façon dont nous pensons au comportement ou les souvenirs qu’il nous rappelle qui provoquent notre réaction émotionnelle. Lorsque nous comprenons cela, nous pouvons intentionnellement choisir une réaction différente en changeant notre processus de pensée à l’égard des comportements qui déclenchent notre réaction émotionnelle. Dans le troisième exercice, vous devez énumérer les comportements qui déclenchent chez vous des réactions émotionnelles, expliquer votre processus de pensée actuel à l’égard de ces comportements, puis indiquer une autre pensée que vous pouvez choisir dès le déclenchement de la réaction émotionnelle afin de mieux gérer cette réaction. Veuillez effectuer le troisième exercice maintenant. 

[Laissez aux participants le temps de faire le troisième exercice.] 

Cette activité visait à nous faire prendre conscience que nous avons tous des déclencheurs émotionnels. Ces déclencheurs sont moins liés aux comportements des autres qu’aux pensées que nous avons à l’égard de ces comportements. Nous avons le pouvoir de gérer ces pensées afin de mieux gérer notre façon d’y réagir. Cet aspect représente une part importante de l’intelligence émotionnelle et peut s’avérer extrêmement utile dans notre vie personnelle et professionnelle. Certes, nos émotions continueront d’être déclenchées, mais nous pouvons nous exercer à reconnaître le phénomène et, au lieu de simplement y réagir, nous pouvons choisir une autre façon de penser et de réagir. 

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Dr. Joti SamraMary Ann Baynton