Temps requis
20 minutes
Préparation
Placez les phrases suivantes à l’écran ou sur un tableau-papier :
- David, tu ne comprends pas?
- Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider?
- Je n’ai jamais dit que tu as fait ça.
Formulation suggérée
La communication va bien au-delà des mots que nous disons. L’intensité avec laquelle nous transmettons nos messages a une incidence sur la façon dont les autres les interprètent. L’intensité est palpable dans les éléments suivants :
- Volume de la voix
- Tension musculaire du visage et du corps
- Rythme des mots
- Mots sur lesquels on met l’accent
La communication négligente consiste à dire ce qui nous vient à l’esprit sans penser à la façon dont les autres pourraient le percevoir. Lorsque nous communiquons clairement, nous tenons compte de nos messages verbaux et non verbaux. Nous pouvons éviter les dégâts causés par la communication négligente lorsque nous surveillons constamment l’intensité de nos communications.
J’ai besoin d’un volontaire pour la première activité. Y a-t-il quelqu’un qui est à l’aise de lire?
[Sélectionnez un volontaire pour la lecture.]
Le volume est le premier exemple de la façon dont notre intensité peut influer sur la façon dont notre message est interprété.
Je vais demander à notre volontaire de lire l’une des phrases affichées à haute voix trois fois. La première fois en chuchotant, la deuxième avec une voix normale, et la troisième avec une voix forte.
Lis d’abord la phrase à voix haute en chuchotant.
[Une fois que c’est fait.]
Maintenant, j’aimerais que tu dises la même phrase en utilisant ta voix habituelle.
[Une fois que c’est fait.]
Enfin, j’aimerais que tu dises la même chose d’une voix forte.
[Une fois que c’est fait.]
Quelle incidence les différents volumes peuvent-ils avoir sur la façon dont un même message est interprété?
[Laissez les participants répondre, puis continuez.]
Lorsque nous parlons très fort, les autres peuvent penser que nous sommes en colère ou emballés. Lorsque nous baissons la voix, ils pourraient penser que nous sommes menaçants ou timides, selon le ton employé.
Le prochain exemple de la façon dont notre intensité peut influer sur la façon dont notre message est interprété est la tension musculaire dans notre visage et notre corps.
Je vais demander à un autre volontaire de lire l’une des phrases affichées trois fois.
[Sélectionnez un volontaire.]
Tout d’abord, lis la phrase à voix haute tout en gardant les muscles de ton visage détendus.
[Une fois que c’est fait.]
Maintenant, j’aimerais que tu dises la même phrase en serrant la mâchoire.
[Une fois que c’est fait.]
Enfin, j’aimerais que tu dises la même phrase en contractant tous les muscles de ton corps et en te penchant vers l’avant.
[Une fois que c’est fait.]
Comment la tension musculaire influe-t-elle sur la façon dont un même message est interprété?
[Laissez les participants répondre, puis continuez.]
Lorsque nous sommes physiquement tendus, les autres personnes peuvent penser que nous sommes stressés ou emballés. Lorsque nous nous rapprochons, ils peuvent penser que nous sommes agressifs.
Le prochain exemple de la façon dont notre intensité peut influer sur la façon dont notre message est interprété est le rythme de nos mots.
J’aimerais qu’un autre volontaire lise le prochain exemple.
[Sélectionnez un volontaire.]
Cette fois-ci, lis les phrases à voix haute, la première fois très lentement, la deuxième fois à un rythme régulier, et la troisième fois à un rythme rapide.
Lis d’abord la phrase très lentement.
[Une fois que c’est fait.]
Maintenant, j’aimerais que tu répètes la même phrase à un rythme normal.
[Une fois que c’est fait.]
Enfin, j’aimerais que tu la dises très rapidement.
[Une fois que c’est fait.]
Quelle incidence le rythme de nos mots a-t-il sur la façon dont un même message peut être interprété?
[Laissez les participants répondre, puis continuez.]
Lorsque nous parlons rapidement, les autres personnes peuvent penser que nous cherchons à nous montrer autoritaires ou que nous ne sommes pas ouverts à la discussion. Lorsque nous répondons rapidement, nous risquons d’interrompre l’autre personne. Lorsque nous parlons très lentement, les autres pourraient penser que nous sommes condescendants ou menaçants, selon le ton.
Le quatrième exemple de la façon dont notre intensité peut influer sur la façon dont notre message est interprété est le choix des mots sur lesquels nous mettons l’accent
Changer l’accent d’un seul mot dans une phrase peut changer complètement la façon dont les gens interprètent ce que vous dites.
Prenons par exemple la phrase « je ne sais pas ».
[Veuillez mettre l’accent sur le mot en gras dans chaque cas.]
« Je ne sais pas », sans mettre l’accent sur un mot en particulier – laisse entendre que vous ne savez pas.
« Je ne sais pas », en mettant l’accent sur le « je » – peut laisser entendre que vous ne vous sentez pas responsable.
« Je ne sais pas », en mettant l’accent sur le « pas » – peut indiquer de la frustration. Vous ne voulez pas qu’on vous pose la question, ou vous pensez que la personne devrait déjà connaître la réponse.
« Je ne sais pas », en mettant l’accent sur le « sais » – pourrait laisser entendre que vous n’avez pas encore pris de décision.
« Je ne sais pas », en mettant l’accent sur chaque mot – peut indiquer de la colère ou de l’agacement.
Vous pouvez maintenant essayer les autres phrases que nous utilisons. Essayez de dire chaque phrase plusieurs fois en mettant l’accent sur différents mots. Remarquez comment la phrase peut être interprétée différemment.
[Laissez aux participants le temps de faire l’activité. Ensuite, récapitulez.]
Bien que les mots que nous choisissons et notre langage corporel soient importants, l’intensité avec laquelle nous transmettons le message l’est tout autant.
La prochaine fois que vous entamerez une discussion au cours de laquelle vos émotions pourraient devenir intenses, réfléchissez à la façon dont vous gérerez les éléments suivants :
- Volume de votre voix
- Tension musculaire du visage et du corps
- Rythme de vos mots
- Mots sur lesquels vous mettez l’accent
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