Témoignage d’une employée : Melissa Calder

Melissa Calder fait la lutte à la diversité de façade et à la discrimination. Elle a su reconnaître le lien entre la santé et la sécurité psychologiques et l’inclusion. 

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Voici le septième billet d’une série rédigée par Mary Ann Baryton, directrice générale, Stratégies et collaboration, Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale. Sa collègue et coautrice de l’ouvrage L’évolution de la santé mentale en milieu de travail au Canada, Leanne Fournier, s’est entretenue avec Melissa Calder au sujet des effets de la santé et de la sécurité psychologiques sur l’inclusion.

L’histoire de Melissa

Melissa Calder est titulaire d’un doctorat et chef de l’exploitation de Waasegiizhig Nanaandawe’iyewigamig (WNHAC) ainsi que psychothérapeute agréée. Elle venait tout juste d’obtenir sa maîtrise en 2013 lorsque la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail a été publiée. 

À travers le prisme de la santé et de la sécurité psychologiques, Melissa a reconnu la discrimination et la diversité de façade qu’elle a vécues en début de carrière en tant qu’Autochtone et membre de la communauté 2ELGBTQI+.

« Mon employeur à l’époque voulait que j’accomplisse une foule de tâches supplémentaires parce que je suis gaie et autochtone. Il disait alors que comme je suis membre de ces deux communautés, je pouvais m’acquitter de ce travail pour l’entreprise », raconte-t-elle. 

Elle se souvient : « Je me disais que je ne pouvais pas parler au nom de tous les membres de ces communautés, que je n’étais qu’une seule personne. Cela ne semblait pas authentique. C’est comme si mon employeur agissait de la sorte simplement pour cocher des cases. »

Le désir de Melissa d’éviter aux autres d’avoir à subir cette diversité de façade et cette discrimination est devenu un objectif de carrière. Elle a vu le lien entre la santé et la sécurité psychologiques et l’inclusivité du milieu de travail. 

« Qu’il s’agisse de genre, de culture ou de santé mentale, les gens peuvent avoir peur de poser des questions et, parfois, de parler de ces sujets. » Elle encourage ses collègues et les dirigeants à poser des questions s’ils ne comprennent pas l’expérience de quelqu’un. 

Melissa aide WNHAC à mettre en œuvre la Norme depuis son arrivée en 2016. Elle apporte à son rôle une passion de longue date pour la santé mentale. « Si vous trouvez des leaders passionnés, sachez qu’ils peuvent transformer la façon dont les organisations appliquent les politiques et les programmes en intégrant la santé et la sécurité psychologiques à tout ce qu’elles font. C’est ainsi que nous tirons le meilleur de chaque employé. Voilà qui me plaît énormément. » 

Il s’agit pour elle de bien plus que de cocher des cases. 

Melissa espère que l’importance de protéger la santé et la sécurité psychologiques de chaque employé sera bientôt aussi reconnue dans les milieux de travail que l’importance de protéger la santé et la sécurité physiques. 

Le prochain billet portera sur les effets de la pandémie sur les gestionnaires qui devaient soutenir leurs employés tout en traversant eux-mêmes cette épreuve. Découvrez l’Histoire de la santé et de la sécurité psychologiques et lisez tous les blogues de cette série.

Les opinions exprimées dans ces billets de blogue sont celles de l’auteure et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de la Canada Vie ou des Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale. 

Leanne FournierMary Ann BayntonÉquipe de Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale de 2024 à aujourd’hui