Voici le neuvième billet d’une série rédigée par Mary Ann Baynton, directrice générale, Stratégies et collaboration, Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale. Sa collègue et coautrice de l’ouvrage L’évolution de la santé mentale en milieu de travail au Canada, Leanne Fournier, s’est entretenue avec Christine Hildebrand au sujet de la santé et de la sécurité psychologiques et de leur incidence sur son rôle de leader.
L’histoire de Christine
Christine Hildebrand, vice-présidente, Stratégie visant la santé et les compétences à la Canada Vie, a vu bien des changements s’opérer au cours de sa carrière de près de 30 ans au sein de l’entreprise de services financiers. Parmi ces changements, l’évolution des entreprises comme la Canada Vie dans la reconnaissance de la valeur des perspectives diversifiées pour faire progresser les activités.
Infirmière autorisée et titulaire d’un baccalauréat, Christine est arrivée avec un ensemble de compétences et d’expériences différentes de ceux de nombreux gestionnaires de la compagnie, issus du monde des services financiers.
Ses compétences et connaissances à titre d’infirmière sont directement liées à son travail, que ce soit dans la gestion de l’invalidité, le soutien aux personnes vivant avec une invalidité physique ou mentale, ou la prise de décisions concernant entre autres la couverture de médicaments.
« Ces compétences et bien d’autres que j’ai acquises et perfectionnées comme infirmière, comme l’intelligence émotionnelle, la compassion, l’empathie, la résolution de conflits, la pensée critique, la résolution de problèmes et la capacité d’encadrement et de mentorat, m’ont préparée à réussir comme gestionnaire dans une institution financière. »
Christine affirme que ces compétences sont devenues essentielles lorsque la pandémie de COVID-19 a bouleversé les façons de travailler. « Des enjeux sont apparus : accès limité aux médecins, aux professionnels paramédicaux, aux cliniques de réadaptation, aux tests diagnostiques, aux programmes de traitement de la dépendance ou même au milieu de travail. J’ai pu mettre à profit mes compétences et mes connaissances dans bien des décisions importantes visant à soutenir nos participants de régime pendant cette période. »
Pour soutenir ses propres équipes pendant la pandémie, le fait de travailler pour une entreprise qui avait déjà commencé à mettre en œuvre la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail a certainement aidé.
« La Canada Vie a fait un travail remarquable en communiquant rapidement et régulièrement. Un leadership positif s’est manifesté au sommet, donnant le ton à toute l’organisation. »
Elle souligne aussi le rôle des leaders à travers le pays, qui ont su se mobiliser pour apprendre les uns des autres et s’adapter à de nouvelles façons de diriger : gérer des équipes hybrides, intégrer des employés qu’ils ne pouvaient pas rencontrer en personne et établir la confiance, reconnaître les signes de détresse chez les employés, et s’assurer qu’ils recevaient eux-mêmes le soutien dont ils pouvaient avoir besoin.
« Bien des compétences se sont perfectionnées en très peu de temps. »
Christine reconnaît que la pandémie a mis en lumière l’importance de parler ouvertement de santé et de sécurité psychologiques.
« Les attentes envers les employeurs et les gestionnaires pour qu’ils protègent aussi leur propre bien-être mental ont augmenté grâce à ces conversations. »
Le prochain billet expliquera comment la pandémie a ouvert les yeux de nombreux employeurs sur l’importance de la santé et de la sécurité psychologiques. Découvrez l’Histoire de la santé et de la sécurité psychologiques et lisez tous les blogues de cette série.
Les opinions exprimées dans ce billet de blogue sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique officielle de la Canada Vie ou de Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale.